film

LENI LA VIE APRES LA MORT - DECEMBRE 1944

Titre Original LENI LA VIE APRES LA MORT - DECEMBRE 1944
Titre traduit
Réalisateur DARTEVELLE
André
Distribution
Production
Année 2005
Format
Durée 97'
Langue Fr.
Musique
Distinction
Interprètes
Résumé Un des épisodes tragiques de La Bataille des Ardennes n'aurait pu être qu'un documentaire de plus sur l'un des épisodes sanglants et héroïques de la deuxième guerre mondiale. Il n'en est rien. André Dartevelle n'est pas seulement un cinéaste de la mémoire - et, c'est important dans une époque qui semble vivre dans un présent perpétuel - mais explore le refoulé de l'histoire. Historien de profession, cinéaste par passion, psychanalyste à l'occasion, Dartevelle explore le refoulé d'une société (Chômeur, pas chien, Tableaux dans un grenier, l'Affaire Willy Kessels). Dans Leni, la vie après la mort, en donnant la parole, et en faisant accoucher (au sens socratique du terme ou psychanalytique) le traumatisme des victimes survivantes des massacres de la dernière contre-offensive allemande menée en Ardenne, en décembre 1944. Arrêtés dans leur progression, les Américains se replient sur Bastogne et refusent de se rendre. Les Allemands répandent la terreur, qui est le fondement même de leur idéologie, en massacrant les populations des environs. Les rescapés vont être écrasés par les bombes américaines censées dégager les « boys » et qui manquent singulièrement de précisions. Silence des victimes. Et pour cause, elles sont mortes.
Diffusion
Droit 0
Festival
Genre Documentaire
Auteur du Commentaire Leatitia De Jaegher
Commentaire d'Imaj « Cet hiver là en Ardenne .... » Passant alternativement des témoignages, aux images d’archives ou de films amateur d’époque, le cinéaste retrace l’histoire des victimes et des rescapés de la dernière contre-offensive allemande en Belgique qui a lieu de décembre 1944 à janvier 1945. Il met à jour une page oubliée des livres d’histoire : le traumatisme des victimes civiles des massacres perpétrés par les SS dans les villages ardennais aux derniers jours de la guerre. Traumatismes figés dans la mémoire et le corps de ces survivants qui étaient alors des enfants. Le documentaire porté par la voix off du réalisateur va permettre peu à peu de révéler cette mémoire, en mettant des mots sur les souvenirs longtemps enfouis. Un témoignage troublant est celui des traces fantomatiques des disparus, dans la maison où une femme entend pendant des années des enfants jouer. Les morts font ici partie des vivants encore sous le choc des meurtres brutaux. Un documentaire qui rappelle que lorsqu’un enfant est témoin de l’arrachement brutal à la vie d’un de ses proches, c’est toujours un trou dans le temps, d’où la violence et la souffrance resurgissent comme des fantômes.

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